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Presqu'île Aéromodélisme

N° Club FFAM : 0094 du 28/06/1989 N° Jeunesse et Sport : 44S1361

  

Les records...

     Voilà c'est dans la poche !

le record précédant n'est pas battu mais pulvérisé, quasiment doublé.

261 kms en un seul vol pendant 10 h 23 mn.

en circuit fermé.

     Tout d'abord comment ça c'est passé ? La préparation, les tests en vol etc vous avez pu le lire dans un autre article. Là on se concentre sur le record en lui même.

     C'est le club Association d'aéro Modélisme du Pays de Vilaine -L'AMPV de Masserac qui nous a gentiment accueilli sur son terrain. Pourquoi le choix de ce terrain ? Car pour une homologation FAI (Fédération Aéronautique Internationale) le terrain doit être quasiment plat pour éviter un effet vol de pente qui pourrait favoriser le modèle.

     Alors le 9 Juillet 2018 en fin d'après midi, Roger, Yannick (un des juges) Simon et Claudine ont installé l'ensemble des poteaux servant au balisage de la zone de vol, la longueur d'une base étant de 200 m et la ligne de vol se situant à 100 m de la zone des pilotes et des juges.

En voici un schéma.

     Bien sûr l'installation ne se fait pas  au hasard car il faut respecter les mesures et faire une triangulation pour bien vérifier que le rectangle n'est pas un trapèze. Evidemment l'orientation de l'axe de vol est choisie en fonction des obstacles naturels mais aussi selon l'orientation du soleil.

Il a fallu quelques allers et retours à pieds pour tout mettre en place.

Voici une photo le matin du record, le parasol et les chaises sont en place.

     Evidemment  pour ce record il faut un modèle, vous avez pu en suivre sa construction dans l'article précédent. Je le présente ci dessous.

     Mais il faut aussi des pilotes pour la faire voler cette belle machine.

Les voici : Devant le concepteur, constructeur et organisateur ROGER

derrière de gauche à droite, SIMON, FRANCK et PHILIPPE.

     Nous avons donc un terrain, un avion, une équipe de pilotes, mais pour homologuer un record il faut un collège de juges et d'observateurs.

Toujours de gauche à droite:

LAURENT juge principal,

YANNICK juge à une base,

FRANCOIS juge central,

CLAUDINE observatrice à une base,

RENE juge à une base,

DANIEL observateur à une base.

     Il ne faut pas oublier l'intendance et le camps de base.

Au camp de base deux camping - car arrivés la veille, et les véhicules. Pour l'intendance l'épouse de Roger et la femme de Yannick.

     Pour le déroulement du record chacun à sa place.Un juge et un observateur à chaque extrémité des bases pour contrôler et transmettre les passages .

     Deux juges au point central avec les pilotes pour comptabiliser les passages du modèle.

Le point central

  

La base gauche

(point de vue du pilote)

  

La base droite

(point de vue du pilote)

     Nous voyons les juges avec des drapeaux, ce n'est pas pour faire joli, ni chasser les mouches ou encore servir d'éventail.

     Un drapeau  blanc est montré à l'horizontal quand le modèle approche de la base, il est levé en l'air pour indiquer et valider le passage de la base.

     Un rouge est levé si la base n'est pas validée.

Modèle en approche.

  

Le modèle a passé la base.

  

     Cela semble archaique mais c'est efficace, par contre cela mobilise et demande l'attention d'un aide au pilote. Pour passer à l'heure moderne et permettre aux pilotes de se détendre un peu, à 10 h nous avons utilisé des talkies-walkies.      Les juges annonçaient "20 mètres" pour signaler l'approche (équivalent du drapeau blanc horizontal) et "passé" quand la base était validée (équivalent du drapeau levé). Heureusement le règlement ne définissait pas ces 20 m, les pilotes ont donc eu l'impression que cette mesure était très élastique........

     L'intérêt était de donner une information au pilote pour qu'il puisse gérer au mieux son passage de base.

     Malgré tout, les drapeaux sont toujours restés à portée de mains et ont été décisif pour faire face à une panne de piles des radios, qui était attendue.

  

     Le décollage du modèle a eu lieu à 08 h 18 heure locale

(soit 06 h 18 Temps Universel). Le soleil est à ce moment là, à 19,3° au dessus de la ligne d'horizon.

     Cette heure là mais surtout cette hauteur du soleil est très importante pour Roger, car réussir à décoller et voler avec le soleil si bas correspond à la hauteur maximum du soleil que nous avons en hiver sous nos latitudes.

Un brefing aux aurores.

L'ombre du photographe est bien allongée sur le sol.

     Roger est aux commandes pour le décollage, la concentration est au maxi.

     Les 15 premières minutes sont consacrées à prendre une altitude de confort avant de passer la première base qui se trouve en condition de soleil défavorable, c'est à dire face au soleil.

  

     Roger va piloter jusqu'à 09 h 00 (les heures seront toujours locales). L'angle du soleil est passé de 19° à 25°, l'énergie solaire disponible a grimpé de 30%, le vol devient confortable.

     Mais ces premières 45 minutes ont été intenses pour Roger. Le début du passage des bases a commencé vers la 15ème minute du record, sachant qu'il y a deux records en un : celui de durée qui débute au lâché du modèle et celui de distance qui comptabilise chaque base franchie.

  

Cliquez sur les photos

pour les voir en plus grand.

     

     A 9h43 précise, Franck est aux commandes, un virage se passe mal, le modèle devient incontrolable un instant et par en virage engagé, c'est rattrapé rapidement, mais au tour suivant même soucis toujours sans concéquences mais c'est inquiétant. L'explication va être donnée par Laurent le juge principal central.

     Mais petit appartée, Franck pilote en mode 2, c'est à dire qu'il a les gaz et les ailerons sur le manche de gauche et le reste sur le manche de droite, c'est à l'envers de nous tous qui sommes en mode 1 classique et majoritaire en France. Comme il a été intégré à l'équipe il avait fallut trouver une solution, le plus simple à été de procéder au système d'écolage, l'émetteur pricipal en mode 1 (Roger, Simon, Philippe) possède un interrupteur à bascule pour l'écolage, et un deuxième émetteur en mode 2 pour Franck est donc un émetteur considéré comme "élève". Donc au tour de vol de Franck on bascule en mode école et on pose l'émetteur "moniteur" et Franck peut piloter avec son mode. Donc Franck a son émetteur en main, et l'émetteur principal a été posé au sol, et pour ne pas l'abîmer l'antenne celle ci est mise à l'horizontal.

     Franck en pleine concentration durant son tour de vol.

     Laurent (à droite) réagit en nous remettants les idées à l'endroit et surtout l'antenne dans le bon sens, l'explication est que le cône de "silence d'émission" de l'émetteur principal était dirigé vers une zone de vol du modèle. Nous le savons tous mais oublié sur le coup ce qui a bien value l'arrêt des reccords la perte du modèle, même si Franck a bien réusis à gérer la situation son capital confiance personnel a été entamé.

     Depuis 9h30 de petits nuages de beau temps ont commencé leur apparition obscurcissant le ciel sur environ 5% de surface mais suffisament éparse.

     L'observation du ciel et surtout de la taille des nuages, de leur vitesse et sens de déplacement commence.

Vers 11h30, Franck est aux commandes, à la sortie d'un virage de base le modèle part en virage engagé et entame une survitesse qui fait flutter la profondeur, la situtation est vite récupérée mais Franck transpire un peu plus.

     Pour ceux se demandant "pourquoi" les galères sont arrivées à Franck : Franck est un pilote peu expérimenté, ayant surtout fait du drone et du vol en intérieur, le vol extérieur avec un modèle qui parait petit par la distance et l'altitude est déroutant pour tout le monde, si on ajoute que le tour de vol dure 30 mn la fatigue s'accumule et le risque de perte de vue du modèle est majeur et il faut ajouter la perte d'émission au premier tour de vol. Il faut lui tirer un beau coup de chapeau de s'être engagé dans cette aventure et saluer Roger qui fait d'emblé confiance dans les capacités de chacun, ce qui n'est pas un sport de masse dans le domaine.

     Les bases s'enchaîne et les juges comptent chaque passage.

     Si la photo (ici base gauche) peut sembler estivale il ne faut pas s'y tromper ça demande de la concentration aussi pour eux, le modèle repasse devant eux toutes les 45 secondes environ.

     Ici un virage au passage de la base droite, sous l'oeil du juge et observatrice.

Le point pilote vu depuis la base droite.

     A 12h30 le ciel commence à se charger en nuages. Le zig zag entre les nuages commence. Pour connaître si le modèle est obscurci par les nuages complètement ou en partie il y a une télémétrie qui retransmet en temps réel la consommation du moteur en ampère. Comme ce sont des records basés sur un vol moteur celui ci est en marche permanente à "fond", si le soleil est moins puissant le moteur a moins d'énergie et donc tourne moins vite car les ampères chutent.

     A 14h00, au passage de relais à Philippe, le ciel est couvert à 50% de nuages. Outre la surface de ciel assombrie le centre des nuages devient de plus en plus sombre cachant d'autant plus le soleil.

     14h17, le premier gros nuage fait son apparitiolLn, malgré une anticipation sur la zone de vol, il est tellement étendu et opaque que l'énergie sur le modèle descend à 20% du maximum jusqu'à 14h25.

     L'altitude emmaganisée en prévention dans la limite de visibilité du modèle ne suffit pas, malgré plusieurs recherches de zone plus ensoleillée rien n'y fait : le modèle descend.

     Dès le début du gros nuage toute l'équipe est concentrée pour chercher la meilleur option, mais le modèle descend. La tension est palpable, surtout pour Philippe, Roger ne veut pas reprendre les commandes, sa confiance est inébranlable mais pour Philippe la responsabilité n'en n'est que plus grande.

     On ne peut s'engager dans cette aventure sans penser à tout le travail fait en amont, par Roger seul : 4 années de travail, recherche et développement.

     Le modèle descent à environ 15 m du sol, tout le monde retient son souffle, un mouvement d'aile du modèle suggère une ascendance, Philippe tente le coup et ça marche.

     Oh ! L'ascendence n'est pas une pompe "ascenceur gratte ciel" mais les qualités de vols du modèle sont telles que cette ascendance permet d'éviter de se poser, de maintenir le vol horizontal et finalement regagner un peu d'altitude.

     La sortie du nuage arrive, cette période a durée 5mn environ, mais pour Philippe ça a durée 1h.

     Le soulagement de tous explose, on congratule le pilote mais sans un super modèle et un coup de chance qui permet de s'en sortir, les records s'arrètaient là.

     Une petite alerte : une buse, on suppose, enfin un rapace, aux qualités de vol exceptionnelles vient à plusieurs reprise voler proche du modèle du coté gauche de la zone de vol.

     A chaque passage elle vient, on craint une éventuelle attaque, il n'en n'est rien, elle part dans son coin en prenant une ascendance qui l'emporte hors de vue. On la reverra par moment.

     Le centre des nuages est presque noir, forcément ça pose des problèmes car ils masquent 80 % à 85 % de l’énergie lumineuse.

     On a des centres noir des nuages de 15 h à 15 h 06, 15 h 45 à
15 h 47, 16 h 05 à 16 h 24, 16 h 50 à 17 h 02 : ils sont anticipés en montant à 150 m et en cherchant par avance des ascendances.

     Forcément à cette époque de l'année, un soleil puissant plus des passages nuageux apportent leur lot d'ascendances, pour certaine puissante, mais aussi les "descendances" à l'entrée ou à la sortie des zones favorables. Le stress sur les pilotes est à son maximum et demande une concentration totale et un travail d'équipe pour se positionner au mieux pour éviter la zone rouge.

     17h20 le pilote s'étonne de n'avoir pas l'info sur le passage de la base il se trouve loin, chacun se met en alerte l'un d'entre nous (je ne sais plus qui dans l'affolement je n'ai pas enregistré) constate l'agitation frénétique du drapeau blanc à la base droite, la base est bien passé, virage immédiat du modèle, Roger comprend aussitôt que le talkiewalkie de transmission est en panne de piles. Roger court changer les piles sur les 3 appareils.

     Roger savait que les piles ne dureraient pas la journée, le rechange est prévu et disponible. Il faut tout prévoir.

la bande son des passages.

     A 18h04, on va friser la catastrophe, Simon aux commandes fait des merveilles pour tenir l'air mais le nuage n'en finit pas de passer il est grand, épais et sombre.

     Il n'y a que 15% d’énergie et pas d'ascendance de sauvetage. Le modèle descendant inexorablement.

     18 h 10, la situation est très tendue, la recherche de zones profitables s'enchainent mais forcément ça consomme de l'altitude.

Simon commence à faire des zig zag pour éviter les obstacles (grand arbre en particulier).

     Roger part faire le tour des poteaux de la zone de vol, l'occasion de faire des photos mais aussi pour voir comment se font les passages de base, la rectitude du vol durant les lignes droite, les distances par rapport au rideau d'arbres.

     Tous cela peut paraitre "too mutch", comme l'indication précise des heures des évènements cités dans ce reportage, mais c'est indispensable et important pour être consignés dans le compte rendu de vol transmit à la F.A.I. pour la validation des records.

Rien ne doit être laissé au hasard.

     Moment de "détente".

Franck: Ca va Roger ?

Roger: Hum...

Franck: mais ça va dit ?

Roger: re hum...

Franck: Tu le dis si je t'em***** ?

Roger: Là ; OUI.

Simon part en se marrant, Franck content de lui, Roger encore un peu stressé (le record précédent n'est pas encore atteint).

Franck nous aura apporté beaucoup de fraîcheur, l'ambiance est sensationnel mais il nous aura apporté ce petit plus bienvenue jusqu'à diffuser sur les talkies du AC/DC pour faire profiter les juges/observateurs de base, forcément durant les lignes droites. Merci Franck.

     Le modèle arrive à 4 m du sol l'atterrissage semble imminent.

     Simon a déjà posé la question à Roger "je me pose ou pas, je vais où ?"

     Le modèle est si près du sol que le pilotage demande tellement de concentration qu'il n'est pas question de le perdre des yeux, l'assistance des autres pilotes est indispensable.

     Bien sûr chacun a sa théorie, jusqu'à ce que le soleil sorte brutalement du nuage permettant une remontée à presque 100 m/mn.

     Le soulagement est tel que les cris de victoire du premier sauvetage ne sont pas si présent, la tension, la fatigue commence à faire ses effets.

     Chaud les marrons ! ! !

     Le soleil innonde le modèle à nouveau.

     Il reprends sa pente de montée, ouf !

     18 h 35 : L'avion ne monte plus.

     L’énergie consommée, retransmise par la télémétrie sur l’émetteur laisse penser à une zone d'ombre pas repérée, il est difficile à distance de bien voir si le modèle est en plein soleil ou sous un soleil voilé, la télémétrie est l'aide indispensable.

     Philippe aux commandes lance le cri d'alerte qui retenti souvent depuis le début d'après midi "Roger, je suis dans l'ombre, ça monte plus"

     Tout le monde est surpris, Philippe essaye de trouver une zone plus favorable, rien n'y fait la descente s'ammorce. En descendant on se rapproche, pas question de tenter du radada loin de la vue.

     En se rapprochant il devient évident que ce n'est pas un problème de soleil, la transparence des nuages devrait suffir et ne justifie pas la perte d'énergie. Le modèle est assez proche pour voir l'hélice s'arrêter une première fois, tout le mode est en alerte.

     Mise à zéro des gaz pour tenter un redémarrage du moteur si le contrôleur a connu une défaillance, le moteur tourne en saccade et sans puissance.

     Le modèle passe devant nos yeux à ce moment là, Roger n'a pas voulu reprendre les commandes faisant toujours confiance.

     Il n'y a plus qu'une chose à faire, se poser proprement. Le modèle est au sol, les records s'arrêtent là : à 18 h 41

Il faut se poser, fin du record à 18 h 41.

     Enfin ça s'arrête presque là. D'abord pour tous il y a  des sentiments mélés, la joie d'avoir réussi les records, le soulagement d'avoir donné le meilleur, la décontraction inévitable tout de suite après, mais aussi un petit gout de tristesse, silencieusement chacun espérait un posé au soleil couchant, un soleil à - de 20° de l'horizon, car on savait que c'était l'objectif.

     Nous avions surmonté des difficultés tout au long de la journée on pensait naïvement que rien ne pouvait empêcher d'aller encore plus loin, mis à part le soleil couchant.

     Roger débranche le modèle et déjà pour lui se pose la question du pourquoi.

     A l'évidence le moteur semble en cause, en le tournant à la main un point léger point dur se fait sentir.

     Maintenant il y a un peu de travail encore avec les juges.

     Le contrôle du modèle, mais aussi le contrôle de la zone de vol, des distances, diagonales car dans tout record les aspects technique sont vérifiés à la fin de la tentative.

     Mais tout est en ordre, on démonte tout et direction le camps de base pour un moment convivial autour d'un buffet préparé par l'épouse de Roger et quelques verres pour fêter la journée.

     Autopsie d'une panne.

     Je vais faire un copié/collé du mail que Roger nous a envoyé à tous à 00 h 58 le 11 Juillet, soit dans la nuit suivant le record.

Un copié/collé afin de laisser à Roger le dernier mot de cette aventure dans laquelle il nous a embrigadé pour la phase finale, la plus simple en soit : jouer avec un modèle solaire exclusif.

 "le moteur a les fils internes cassés sur une phase.......les coupables....dilation + vibrations......en fait c'est le constructeur, moi.....en gros plan, image jointe, a droite, le bloc stator+bobinage  n’était plus coincé sur la partie fixe moteur, il s'est décalé et a arraché une phase du bobinage......en regardant bien vous pouvez voir les deux fils d'une phase du moteur bobiné en triangle sectionnée.......Scorpion est un des rares fabriquant de bon moteur qui accepte de livrer des kits, je n'ai pas collé le bloc le stator+bobinage je l'ai uniquement monté bloque par coincement pour garder la capacité de modification...... ......je vais pouvoir le réparer facilement.......

    Maintenant que j'ai trouvé la cause, je vais pouvoir aller dormir tranquille.....Je suis très content du record et de votre excellente participation.

Merci de votre aide

Roger "

 Bêtisier, making off, les inmontrables.

Lancement du modèle, par Roger.

Le voilà en vol pour 11h23mn

La concentration est immédiate.

Le sourire est là, tout de même.

L'enchaînement des tours de vols commence. Il a été convenu d'un communt accord que les pilotes se relairont toutes les 30 mn, étant 4 pilotes celà fait 1h30 pour chaque de "repos" il faut bien manger un peu, boire beaucoup il fait très chaud et le petit vent déshydrate mais surtout pour Roger de gérer tout les aspects du record, toutes ces petites choses importantes.

     Voilà la litanie pendant 11h23mn.

Encore d'autre à venir bientôt.

Un autre record pour Roger, le plus long article du site du PIAM.

     Voilà c'est officiel, les deux records sont officialisés par la F.A.I.

     Il y a une eu une période de doute sur l'homolgation internationnale, en effet et pour mémoire, l'un des pilotes prévu n'a pu être présent pour des raisons professionelles, Simon l'a remplacé au dernier moment. Nous avons pu lire dans le reportage que son aide a été importante, mais sa licence internationnale n'était pas encore valide au moment du record.

     Roger a plaidé la cause auprès de la FFAM et la fédération a défendue la situation auprès de la F.A.I. qui a bien voulu comprendre que ce n'était qu'un coté administratif et ne remettait pas en cause l'accomplissement du record en lui même , dans sa grande sagesse le F.A.I a donc validé les deux records dans la catégorie F5 open. 

     Roger, tu peux mettre le champagne au frais ! ! !

Ci dessous deux captures d'écran des pages du site F.A.I. en attendant les diplômes.